Archive d’étiquettes pour : cargocycles

Foisonnement d’initiatives dans un contexte économique difficile, la logistique urbaine attire toutes les attentions. De l’Etat, qui au travers de plusieurs programme CEE, finance de vastes dispositifs favorisant les initiatives publiques et privées. Des collectivités locales, qui ont adhéré en grand nombre aux volontés affichées de mieux comprendre le fonctionnement de leur territoire et mettre en œuvre des initiatives vertueuses. Des investisseurs, immobiliers ou financiers, qui ont investi en masse dans ce secteur prometteur. Essayons de décrypter ces initiatives en regardant 20 startups ou projets qui seront suivis de très près en 2024, dans 5 secteurs différents. Il ne s’agit bien entendu pas d’une liste exhaustive mais d’une sélection choisie de façon arbitraire mais experte par le bureau d’études Logicités…

La cyclologistique a le vent en poupe

  • Fleximodal

Le marché des vélocargos connait depuis plusieurs années une croissance conséquente, de 100% par an. Les chiffres de 2023 ne sont pas encore connus mais cette croissance sera nécessairement ralentie. Dans ce secteur, les solutions économiques, comme celles de remorques à vélo, ont une carte à jouer. Créée en 2016, Fleximodal a été choisie pour un financement public dans le cadre du plan France 2030 pour la réindustrialisation. Avec 12 salariés, cette entreprise fabrique ses remorques mais aussi un tout nouveau triporteur dans son usine de Cesson-Sévigné (35).

  • JHOG

Distributeur et transformateur de vélocargos pour professionnels, la société savoyarde Jhog vient de s’adosser à un équipementier automobile, le groupe Bontaz. Jhog a déjà commercialisé 800 équipements dans toute la France et pourra ainsi assurer sa croissance notamment au travers d’un réseau de maintenance.

  • Citeliv

Créée en 2016, Citeliv est devenu un acteur incontournable du dernier kilomètre dans la métropole lilloise. Citeliv a choisi de développer son réseau dans toute la France sur un modèle de franchises, apportant ainsi son expérience mais aussi ses relations avec des clients nationaux. Par ce modèle, Citeliv a démarré des implantations à Rouen et à Lyon. D’autres projets, notamment à Reims, sont en cours d’étude. Le fonctionnement en réseau de ce type de modèle est essentiel, afin d’apporter aux donneurs d’ordres des solutions étendues, débordant du périmètre d’une seule ville.

  • Agilenville

Fondée en 2018, Agilenville est présent à Marseille, Aix, Lyon, Nice et Toulon. Agilenville veut devenir un acteur incontournable du dernier kilomètre dans le quart sud-est de la France. Agilenville a 75 salariés dont 35 à Marseille et  un chiffre d’affaires de 3 millions €. La société a été choisie pour exploiter des micro hubs dans Marseille. Les 2 premiers seront opérationnels début 2024. Une initiative et un développement à suivre !

  • ULS

Créé en 2019 à Strasbourg, le modèle ULS particulièrement original consiste à consolider les marchandises en entrée de ville, puis à les acheminer  par mode fluvial et à effectuer le dernier kilomètre en cyclologistique. Après Strasbourg, ULS s’est implanté à Lyon. ULS a remporté en 2023 l’appel à projets de VNF et de la ville de Mulhouse avec un démarrage prévu 1er trimestre 2024. ULS vient d’être retenu dans le cadre d’un AMI à Paris (à partir de Charenton) et à Rouen. Ce déploiement rapide d’un réseau national mérite une attention particulière en 2024.

  • DeliverMe.City

Créée en 2019, DeliverMe.City est un acteur du dernier kilomètre en vélocargo qui a la particularité d’organiser des tournées à partir de hubs mobiles constitué de véhicules électriques. Ces hubs mobiles peuvent réapprovisionner les vélocargos et apporter ainsi une plus forte réactivité. Le concept de hub mobile est particulièrement innovant et peut permettre d’éviter des investissements immobiliers. Une initiative vertueuse à suivre en 2024 !

  • Aurore Solutions Académie

Créée en 2016, cette structure de formation a mis en place des cursus spécialisés pour former des cyclologisticiens. Fondée par des passionnés de la logistique urbaine et du dernier kilomètre, cette académie innove en lançant des formations sur ce nouveau métier. Une initiative à suivre et à encourager en 2024 !

L’immobilier logistique a de nouveaux acteurs

  • Corsalis

Fondée en 2020, Corsalis se positionne comme un acteur incontournable de l’offre d’immobilier pour la logistique urbaine dans les grandes métropoles. En 2023, Corsalis a communiqué sur de nouveaux sites à Lille et à Marseille. Après la Manufacture de Reuilly, premier site parisien de Corsalis, un second site a récemment été annoncé à Bercy. Gageons que 2024 sera pour Corsalis une année de concrétisation de nouveaux projets, bien nécessaires pour mettre en œuvre des solutions de logistique urbaine.

source Corsalis

espace logistique urbain – source Corsalis

  • DouzePointCinq

Startup de l’immobilier logistique spécialisée dans la transformation de parkings inutilisés, DouzePointCinq a levé en 2023 3,5 millions €. Avec déjà plusieurs espaces logistiques à Paris dont un espace inauguré en novembre 2023, DouzePointCinq se positionne comme un nouvel acteur dans ce secteur dominé par des grands groupes.

Les emballages se réemploient

  • Hipli

Fondée en 2019, Hipli est devenu un acteur incontournable de l’emballage réemployé dans l’e-commerce. Partenariats avec Mondial Relay et Relais Colis, développement d’emballages plus rigides, Hipli n’est pas en manque d’initiatives. 1 million de colis Hipli sont en circulation. Le modèle est déjà copié, preuve qu’il apporte une pertinence pour réduire l’impact environnemental du e-commerce !

  • Mobiuspack

Si Hipli s’adresse prioritairement au B to C, Mobiuspack vise le marché du B to B. Cette startup lilloise s’intéresse par exemple aux colis de click & collect en mettant à disposition des emballages réutilisables. Un POC a été développé en 2023 avec Kiabi. Mobiuspack, qui n’a que 2 ans d’existence, a levé 1 million € et se positionne sur un segment particulièrement prometteur. Gageons que 2024 sera pour cette entreprise une année charnière !

  • Pandobac

Créée en 2018, Pandobac s’intéresse aux emballages des grossistes et de la restauration. Le concept est de remplacer cagettes, cartons et autres polystyrènes par des bacs empilables, localisables et réutilisables.  L’entreprise est installée à Rungis et a une installation de nettoyage des bacs. Une solution écologique, mais aussi pertinence sur le plan économique par rapport au coût des emballages jetables.

  • Bout’ à Bout’

Cette startup nantaise spécialisée dans le réemploi du verre a ouvert en 2023 son usine d’une capacité de 60 millions de contenants par an ! Il s’agit de la plus grande usine de lavage de contenants en France. Créé en 2016, Bout’ à Bout’ surfe sur les initiatives des distributeurs mais aussi des fabricants. Passer d’un marché de niche à un modèle économique plus large est un vrai challenge. 2024 sera l’année de référence pour cette entreprise qui compte déjà près de 30 salariés.

Les points relais et consignes se multiplient

  • Ouidrop

Ouidrop, qui a mis au point une solution robotisée de retrait de colis, déjà présente dans plusieurs centres commerciaux, a fait une première levée de fonds de 2 millions €. Elle a été primée dans le cadre du coucours French IoT de La Poste et a convaincu Westfield et FM Logistic. 2024 sera pour cette startup fondée en 2017, une année charnière pour assurer le développement de son offre.

  • Delipop

Alors que certains acteurs de la grande distribution annoncent la fermeture de drives piétons non rentables, la solution Delipop, robotisée et mutualisée entre plusieurs acteurs, prend tout son sens. En 2023, Delipop a ouvert une dizaine de points de retrait et ambitionne d’en ouvrir 100 dans les 2 prochaines années. 2024 sera alors une année de déploiement du réseau.

  • Pickme

Créée en 2020, cette startup propose à des particuliers d’être « points relais » pour le compte de leurs voisins. Une solution pour éviter les échecs à la livraison mais aussi développer les liens de proximité. En 2023, Pickme a développé un partenariat avec Colissimo. Elle a levé 3,5 millions € en début 2023. Cette levée de fonds lui permet de gérer son réseau de « voisins » qui sont maintenant 100 000 et de développer de nouveaux services, notamment les retours. Une initiative à suivre !

  • Agrikolis

Le réseau de points relais dans les fermes Agrikolis, créé en 2018, a fait en 2023 une levée de fonds de 1,2 million €. L’objectif est d’étendre le réseau actuel de 300 points relais, mais aussi les services. Spécialisé dans les produits XXL, Agricolis s’est diversifié dans les produits surgelés. Agrikolis ambitionne aussi d’avoir des hubs et de devenir ainsi réseau de transport. Agrikolis a été reconnu au travers de plusieurs récompenses dont en 2023 le prix coup de cœur des entreprises innovantes en Hauts-de-France.

Mieux optimiser les flux

  • Zeloce

Primée « coup de cœur du jury » du prix Stratégies Logistique de l’Innovation Durable 2023, la startup Zeloce, créée en 2016, est passée d’un modèle 100% livraison vers un modèle de commercialisation de son outil d’optimisation informatique aux plus grands acteurs des Travaux Publics. Ce secteur très générateur d’externalités négatives a besoin d’outils lui permettant de réduire son impact et optimiser ses flux. Une startup à suivre en 2024 !

  • Deki

Cette startup, qui a intégré le programme Propulse de l’AIT et collectionne les prix et récompenses, est la première plateforme de transport du dernier kilomètre qui ne sollicite que des véhicules décarbonés. Un algorithme puissant permet de mutualiser et d’optimiser les livraisons du dernier kilomètre et de les suivre en temps réel. E, 2023, Deki a été lauréat du prix SLID catégorie logistique urbaine et e-commerce.

prix SLID 2023 (photo Premium Contact)

prix SLID 2023 (photo Premium Contact)

  • MC Ledger

Partenaire de Logicités et de ELV Mobilités dans plusieurs projets, MC Ledger est également lauréat du programme Propulse avec son projet « affréter vert ». L’objectif est d’utiliser les trains de voyageurs pour transporter des marchandises. MC Ledger est lauréat 2023 de Ecolab Greentech Innovation. Une startup créée en 2017 qui décolle avec des projets au cœur des préoccupations de la logistique urbaine !

Toute l’équipe Logicités vous souhaite une très belle année 2024 !

La rentrée, c’est l’occasion de faire le tri dans les mails et les news. Pendant un moment, nos préoccupations n’étaient pas, fort heureusement, dans les posts et news quotidiennes. Nos écrans étaient en pause, au moins une partie de la journée. Mais que s’est-il passé durant cet été pour ce qui concerne la #logistiqueurbaine ? Cet article décrypte les principales informations à ne pas manquer !

La livraison a un prix

C’est probablement une des bonnes nouvelles de l’été. Amazon Prime a annoncé une augmentation de 42% du prix de son abonnement. Cette nouvelle, si elle peut être perçue comme négativement par le consommateur, surtout en période d’inflation, montre que tout ne peut pas être gratuit. Le transport, notamment dans les grandes agglomérations, représente pour les distributeurs un coût important. Les obligations progressives d’équiper les flottes en véhicules propres ont aussi un coût qui sera nécessairement intégré. D’autres distributeurs ont récemment pris des décisions dans ce sens pour facturer les livraisons des retours, par exemple Zara ou H&M.

Dark stores – dark kitchens : l’imbroglio de l’été

Après les annonces fracassantes du mois d’août faisant état d’une légalisation des dark stores sous réserve d’avoir un simple point de retrait, ceci sous la forme d’un décret ministériel, il semble que le discours évolue. Les interventions des nombreux maires, dont ceux de Paris, Nice, Marseille, Lyon, Besançon ou Villeurbanne ont eu pour effet l’annonce (ou le rappel) d’une concertation donc l’objectif est de permettre aux maires de réglementer leur territoire. Il faut probablement se donner le temps d’encadrer ces nouveaux modes de commerce mais aussi d’éviter que ces modes de consommation de livraison instantanée, très critiqués pour leur impact social et environnemental négatif, se développent au détriment de la qualité de vie dans les centres-villes. A l’Etat de prendre la mesure des enjeux. La logistique urbaine vise à mieux consolider les flux et pas à les déstructurer ou les fragmenter.

Et pourtant, certains e-marchands ont compris qu’il faut livrer plus lentement !

Les e-marchands suisses Galaxus et Digitec ont choisi de prendre le contre-pied du quick commerce. Ils proposent dorénavant une option « livraison plus lente ». Le temps permet à l’e-marchand de mieux s’organiser et de lisser son activité. Mais il permet aussi de mieux consolider les livraisons. La livraison la plus lente est alors la plus verte !

Amazon freine ses investissements dans la logistique

Cette annonce concerne pour le moment les Etats-Unis. Fléchissement de l’activité durant le 2ème trimestre, inflation et coûts énergétiques sont probablement à l’origine de cette annonce, qui se traduit pour le moment par un arrêt de la croissance effrénée du parc immobilier de l’entreprise, qui ne l’oublions pas, a connu une très forte progression en 2020. Un sujet à suivre…

La logistique urbaine attire les investisseurs

En nécessitant des surfaces en proximité des centres-villes, la logistique urbaine devient un produit immobilier en tant que tel. Sogaris, opérateur historique sur ce segment, a annoncé durant l’été une levée de fonds de 150 millions € afin d’accompagner son développement.

D’autres acteurs affichent leurs ambitions. Altarea, groupe présent dans l’immobilier commercial, mais aussi le logement et l’immobilier d’entreprise, a annoncé une prise de participation dans Corsalis, qui vient de louer son premier espace logistique urbain parisien, de 4500 m², à La Belle Vie.

La Ville de Paris se dote d’une nouvelle stratégie de logistique urbaine

Après les chartes de 2006 et 2013, la Ville de Paris décide de revoir ses orientations de logistique urbaine. Plusieurs axes sont développés dans cette stratégie, notamment la place de la logistique dans l’espace public parisien et la logistique des chantiers. Cette stratégie 2022-2026 permettra aussi de mobiliser des solutions foncières afin de permettre le développement de solutions de livraison consolidées et décarbonées.

A Strasbourg, Geodis fait le choix de la logistique multimodale

Geodis a finalisé un partenariat avec la startup ULS afin de livrer le centre de la capitale alsacienne en vélocargo. 4 camions seront ainsi remplacés par 17 vélocargos qui assureront la livraison de 15% des flux de Geodis à Strasbourg. Une initiative à suivre !

VNF lance un appel à projets à Toulouse et le trafic progresse sur la Seine

VNF a pris l’initiative durant l’été de lancer un appel à projets afin de trouver un opérateur sur le site fluvial de Lalande, à Toulouse. Fortement soutenu par les initiatives gouvernementales, le fret fluvial retrouve une certaine croissance, notamment sur le bassin de la Seine. Les chiffres publiés par VNF font état d’une croissance en tonnes-kilomètres de 8,2% sur un an. Matériaux de construction, chantiers des Jeux Olympiques, travaux du RER, les initiatives ne manquent pas pour mieux utiliser ce mode de transport massifié.

A Caen, la logistique urbaine est une réalité

La Communauté Urbaine de Caen-la-Mer a lancé un appel à projet afin d’exploiter un espace logistique urbain situé à proximité du centre-ville. Cet appel à projet est la continuité d’une étude de logistique urbaine confiée au groupement Samarcande – Logicités – ELV Mobilités afin d’effectuer un diagnostic logistique de l’agglomération, comprendre son fonctionnement et aboutir à des solutions opérationnelles. Date limite de remise des offres le 13 septembre !

Lille structure son offre d’immobilier pour la logistique urbaine

Le groupe APRC a fait le choix d’investir à Roubaix, sur le site historique de la Lainière, en friche depuis de nombreuses années. Ce site très divisible a pour but de cibler des besoins de livraison du dernier kilomètre pour l’agglomération lilloise. Ce site avait fait l’objet d’une étude pour le compte de la Métropole Européenne de Lille à laquelle Logicités et ELV Mobilités avaient participés.

D’autres projets de logistique urbaine, plus proche de l’hyper centre lillois, apparaissent afin d’accueillir les activités de livraison du dernier kilomètre. Corsalis met ainsi sur le marché un nouvel espace dans le cœur de Lille. Nul doute que cet espace de 2000 m² dans le quartier Moulins, facilement accessible, trouvera rapidement preneur.

Les transporteurs investissent dans des flottes propres

Durant l’été, plusieurs annonces de transporteurs ont marqué l’attention des spécialistes. Le groupe GLS a fait le choix de livrer Bayonne et Biarritz avec un e-scooter Tripl. Ce choix est la continuité du développement d’une flotte décarbonée dans différentes villes, notamment Montpellier et Toulouse. Durant l’été, le groupe Star Service a ainsi annoncé une commande de 200 nouveaux véhicules électriques, majoritairement des e-Jumpy.

Les aides pour l’achat de vélocargos augmentent

Autre bonne nouvelle de l’été, l’annonce par le Ministère de l’Economie de l’augmentation du bonus écologique pour l’acquisition de vélos et notamment vélocargos et remorques. Il est fixé à 40% du prix du vélocargo avec une limite de 1000 €. Une excellente opportunité pour se poser la question de l’utilisation de ce mode de transport de marchandises.

Deux articles de fond à lire absolument 

Le blog Bigmedia publié par BPI France publie un article sur le défi de la logistique verte, pour l’Etat, les entreprises et les consommateurs. Jérôme Libeskind est interviewé à cette occasion. Un autre article à découvrir, celui de l’INRS dans le cadre d’un dossier sur la prévention dans le secteur de la logistique face aux défis de la modernité. Laetitia Dablanc nous fait un état de l’art sur les risques et enjeux de la livraison du dernier kilomètre.

Enfin, et pour terminer ce point de rentrée, certes probablement incomplet, n’oublions pas que de très bonnes idées de logistique urbaine pourront être trouvées dans l’ouvrage publié en 2021 “Si la logistique m’était contée”, disponible sur la boutique web de ce site.

Le triporteur est considéré comme un des moyens de livrer les centres villes de façon plus propre. Mais d’où nous vient ce curieux véhicule hybride, entre un vélo et une voiture ?

La légende nous apprend qu’en 1625, un jésuite missionnaire en Chine, du nom de Ricius, installa sur un agencement de barres et de traverses, 3 roues inégales. Le tricycle est alors né ! Mais c’est bien plus tard qu’il gagna ses lettres de noblesse. Les premiers tricycles apparaissent dans les années 1820 mais il ne s’agit pas encore de triporteurs. Le premier modèle « industriel » de tricycle est réalisé en Angleterre, par James Starley.

Les tricycles sont alors réalisés à des fins de promenade mais pas encore de déplacements professionnels. Lire la suite